Réflexes archaïques (RMT) Informations complémentaires Sites et articles pour en savoir plus sur les Réflexes archaïques (RMT)

« Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques que l’on observe chez le nouveau-né, déclenchés par des stimuli internes/externes spécifiques.

Leur présence est le signe du bon développement du système nerveux et du tonus musculaire du bébé. C’est pourquoi le pédiatre en contrôle systématiquement quelques-uns lors du premier examen à la maternité.

Certains apparaissent pendant la vie fœtale, d’autres pendant l’accouchement, et quelques-uns dans les semaines qui suivent. Ils sont essentiels à la survie du nouveau-né (Ex: réflexe de recherche du sein puis celui de succion …).

Après leur apparition, chacun de ces réflexes (on en a observé environ 70) a une phase d’activation plus ou moins longue, puis d’inhibition. Ce programme est commun chez l’être humain.

Le schéma réflexe cède peu à peu la place à un mouvement contrôlé et volontaire. Par exemple, le réflexe de grasping (si vous mettez un doigt dans la main du bébé, il ne peut s’empêcher de le serrer fortement), se transforme peu à peu en un mouvement volontaire chez le petit enfant. Celui-ci va progressivement être en mesure de décider s’il souhaite (ou non) prendre/lâcher n’importe quel objet.

Cependant, on a constaté que chez des enfants ou des adultes, certains réflexes, soit ne s’étaient pas bien développés, soit ne s’intégraient pas complètement (ils sont toujours présents).

Si certains réflexes ne se développent pas, l’enfant va vite manquer de tonus musculaire, ce qui va retarder son développement moteur, générer un faible réseau de communication entre les parties du cerveau et entraîner des difficultés d’apprentissage.

Si les réflexes se développent mais ne s’intègrent pas au système nerveux, ils vont rester plus ou moins actifs et constituer une gêne pour l’enfant dans l’acquisition des apprentissages : pour reprendre l’exemple du grasping, si celui-ci reste un peu actif, il va peut-être s’ensuivre pour l’enfant une pression excessive sur son stylo, un archet, une raquette de tennis, etc.

Il est essentiel de comprendre que la rémanence de plusieurs réflexes archaïques constitue pour l’enfant ou l’adulte un stress corporel tel qu’il lui est très difficile de se consacrer pleinement à ses objectifs d’apprentissage. Son énergie va être dépensée en premier lieu à l’élaboration de stratégies posturales pour rechercher une sensation de sécurité : ainsi, on peut voir très souvent dans une classe des enfants enrouler systématiquement leurs jambes autour des pieds de leur chaise, ou encore s’asseoir à califourchon avec une jambe repliée sous une fesse, etc.

Ce sont autant de petits gestes automatiques pour « verrouiller » ce corps qui intérieurement a envie de bouger dans tous les sens comme lorsqu’il était bébé afin de créer ce réseau de fibres nerveuses qui lui fait défaut aujourd’hui.

Dans ces conditions, on comprendra que l’enfant n’a pas accès à tout son potentiel d’apprentissage. »

 

« Les réflexes du nourrisson influencent le développement moteur et ce dernier est d’une importance cruciale pour le développement du cerveau, pour les processus mentaux et intellectuels de la vie future de l’individu. Non seulement les réflexes archaïques constituent la base neurologique pour développer le contrôle de nos mouvements, mais ils sont importants car ils nous protègent et nous aident à survivre dans des situations de stress ».S.Masgutova

 

Explications tirées de : https://mouvement-et-apprentissage.net/reflexes-archaiques/

 

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